Mon Ami

Toi mon Ami que j’aime, ô reçois ce poème,

Parmi mes souvenirs, subsiste ton sourire,

Premier d’une amitié alors en devenir.

Tout au fond de l’âme, flamme qui l’amour sème

 

En nourrit le germe, gemme sortant indemne ;

Sans perdre son éclat, s’apprêtant à fleurir,

Elle se peint de bleu, nous contemplant flétrir.

Toi mon Ami que j’aime, ô reçois ce poème.

Vegetarian Food For Thought

Buongiorno amici miei,

Bonjour mes amis,

Good morning my friends,

Since I am strongly convinced that vegetarianism is one of the concrete little choices that could make a big difference in the world, I decided to write this humble essay for all my friends who want to challenge their daily habits to do some good.

In fact, I can hardly summarize all the main arguments in favour of vegetarianism in a discussion, and it is even harder to find easy reading sources if we are looking for completeness and accurateness. Thus, after many documentations and reflections, I decided to embrace this mission hoping that my poor English will not discourage you from the lecture.

Therefore, if you are interested in the environment, in sustainable development, in the animal condition and in your own health, here is something to chew on…

 

PDF file here : Vegetarian Food For Thought

Bleu

BLEU

Bleu est le premier film de la trilogie de Krzystof Kieslowski – Trois Couleurs – suivi par Blanc et Rouge, libres variations sur les thèmes, respectivement, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité.

Ce chef d’œuvre de poésie symboliste trace l’itinéraire d’une renaissance. C’est la renaissance de Julie qui après avoir perdu dans un accident de voiture sa fille et son mari Patrice, célèbre compositeur, décide de faire de la liberté de tout refuser sa nouvelle liberté.

Elle refuse l’amour d’Olivier, ami et collaborateur de Patrice, qui l’aime depuis toujours. Elle refuse l’art, avec la destruction de la dernière composition de son mari et les tentatives de fuir da cette musique sublime, imminente dans sa tête. Elle refuse ses souvenirs en fuient à Paris, loin de sa maison pour tout oublier.

L’image d’une grosse piscine, sombre et bleue, où elle nage comme un fœtus, symbolise le baptême de cette nouvelle non-vie. Et Kieslowski rend sensible ce décalage entre Julie et les vivants par une fermeture au noir de quelques secondes. Un temps mort, en quelque sorte.

Hors de cette piscine, qui apparaitre quatre fois dans le film, Julie est un être perdu comme un poisson sorti de l’eau.

Mais l’histoire de Julie nous montre que le chemin pour la liberté n’est pas l’oubli : passé et présent la chassent par un moyen de suivi spécial, la dernière composition inachevée de son défunt mari. Cette composition qui lui sonne toujours dans la tête, la même mélodie jouée par un musicien de rue devant son bar habituel et qu’Olivier, contre sa volonté, est en train de compléter.

Il est grâce à Olivier qu’elle découvrira le germe essential de sa renaissance : l’ex-maîtresse de Patrice, enceinte de son fis.

Cet événement renverse à nouveau son point de vue sur les choses, rétablissant son désir de vivre. Julie se montre très généreuse à l’égard de la maîtresse de son mari, parce qu’elle a retrouvé la raison qui pousse tout être humain à accomplir son destin : l’amour pour la vie, le vrai chemin pour la liberté.

Le retour de Julie à sa maison signe sa renaissance. Ici, elle termine l’œuvre inachevée de son mari et décide finalement d’accorder son amour à Olivier, clôturant le film avec une scène d’intensité extrême qui glorifie l’amour comme la plus noble forme de libre réalisation de soi.

Les paroles de l’Épître aux Corinthiens résonnent sur le concerto enfin achevé :

« Quand je parlerai la langue des anges/ Si je n’ai pas l’amour/ Je ne suis qu’airain qui résonne/ Quand j’aurai le don de prophétie/ La science de tous les mystères/ Et toute la connaissance/ Quand j’aurai même toute la foi/ Jusqu’à déplacer les montagnes/ Si je n’ai pas l’amour/ Je ne suis rien (…) Maintenant donc demeurent/ La foi, l’espérance et l’amour/ Mais le plus grand de ces trois/ C’est l’amour. »